Tuesday, September 27, 2011

Morgan et sa folle bibliothéque

Dans la famille Morgan, je demande J.P!
A ses heures perdues au milieu de sa vie de banquier/magnat de la finance, J.P avait cette jolie tendance à collectionner de belles œuvres d'art, des livres, des montres.

On peut découvrir une partie de son patrimoine en visitant cet édifice fondé par J.P Morgan Junior en mémoire de son père:
 

Un peu comme un Kinder surprise, c'est assez petit mais la surprise est de taille puisque l'on découvre ici des pièces insoupçonnées telles que des partitions de Mozart, des manuscrits datant du Moyen Age à la Renaissance, des correspondances de Thomas Jefferson, Abraham Lincoln, John Steinbeck, Voltaire, des dessins de  Fragonard, Watteau. Ingres, Delacroix, Degas, Cézanne, Matisse, on pourrait en énumérer comme cela toute la nuit.
La collection est impressionnante mais seules certaines oeuvres sont exposées suivant l'humeur du moment ou surement d'autres raisons mais en tout cas, de quoi y faire un tour de temps à autre surtout que les expositions temporaires changent assez souvent.
En ce moment, des dessins de Ingres, une rétrospective sur Dickens, des peintures de Delacroix, David et autre révolutionnaires et encore une fois des surprises inattendues par ci par là.

 Ingres - Odasique and the slave
 Rembrandt- The Tree Threes

A l'image de ce lieu, n'en disons pas trop et laissons planer le mystère...

The Morgan Library & Museum
225 Madison Avenue at 36th Street
Tuesday through Thursday: 10:30 a.m. to 5 p.m.
Friday: 10:30 a.m. to 9 p.m.
Saturday: 10 a.m. to 6 p.m.
Sunday: 11 a.m. to 6 p.m.
$15 adults/$10 others
http://www.themorgan.org/home.asp
Admission is free on Fridays from 7 p.m. to 9 p.m.

Monday, September 26, 2011

Legendary bookstore

Donnez moi un S
Donnez moi un T
Donnez moi un R
Donnez moi un A
Donnez moi un N
Donnez moi un D

Comme un trésor échoué en pleine jungle urbaine, comme un temple sacré de mots, de pages, d'émotions et d'images, Strand regroupe des millions de livres depuis sa création en 1927.



Neufs, d'occasions, rares, rafistolés, les livres que l'on trouve ici ont tous une histoire ou en tout cas n'attendent que vous pour vous la conter.
Venez vous aussi déambuler parmi ces étalages.
Petite pause indispensable au moins une fois par semaine, on ne repart jamais les mains vides évidemment.

Vous pouvez même venir assister à des sorties de livres accompagnées de lecture ou encore venir y vendre ou donner vos livres.
J'aime bien moi ce concept d'un trésor qui passe de main en main...


STRAND BOOK STORE
corner of 12th Street and Broadway.
Union Square
http://www.strandbooks.com/index.cfm

HOURS
Monday-Saturday 9:30 AM-10:30 PM
Sunday 11:00 AM-10:30 PM
Rare Book Room Closes Daily at 6:15 PM
Buying Desk Open Monday-Saturday 9:30AM-6:00PM
Employee Offices Open Monday-Friday 9:15AM-6:15PM

Sunday, September 25, 2011

Total crush on de Kooning

de Kooning

J'aime sa peinture aux styles si variés.
J'aime son état d'esprit à la fois tendre et détérioré.
J'aime même le fait qu'il ait ajouté une particule à son nom pour faire classe
Et surtout je me suis totalement réconciliée avec le Moma qui l'expose en ce moment, je veux y retourner encore et encore.

de Kooning, classé parmi les précurseurs de l'expressionnisme abstrait, détestait le fait que l'on puisse ranger les artistes dans des cases. En tout cas, on le voit bien tout au long de cette magnifique exposition où l'on passe de couleurs chatoyantes au noir absolu, de la femme étrange à l'homme nu, du figuratif à l'abstrait de chez abstrait. Rétrospective hors du commun, plus de 70 années de travail, 200 œuvres venus du monde entier, en l'honneur de cet homme qui représente un peu le rêve américain de tout artiste contemporain.

Et oui, Willem de Kooning, fils de négociant en vin, suit une formation d'art et technique dans son pays natal, la Hollande. En 1926, il débarque clandestinement à New York à 21 ans, s'installe à Greenwich Village, le quartier des artistes à l'époque, se lie d'amitiés avec des peintres et se consacre entièrement à sa passion.






On ressent en parcourant cette expo comme une présence de Picasso, Chagall, Kandinsky, Miro, Francis Bacon, Freud, autant de génies inspirés, inspirants. Une belle promenade, on en ressort vivifié, pleins d'idées.

Sur ce je vous laisse, je cours acheter gouache, aquarelle, pinceau, pastel...

Et allez-y si vous avez la chance d'être à New York d'ici le 9 janvier 2012
Sinon vous avez ce site super top pour vous consolez : http://www.moma.org/interactives/exhibitions/2011/dekooning/

ZaRkAna

Zarkana sous ce nom mystérieux se cache un spectacle où le mot époustouflant a pris tout son sens à mes yeux.Je n'ai jamais vu une telle énergie, une telle osmose de musique de lumières et d'acrobaties, le tout condensé en deux heures de temps. C'est bluffant, ça vous coupe le souffle, ça vous donne la chair de poule et pourtant ces New-Yorkais tellement habitués à en avoir pleins les yeux qui applaudissent à peine à la fin du spectacle et limite s'en vont avant la tombée du rideau...

Zarkana c'est l'histoire d'un magicien Zark qui a perdu sa bien-aimée et avec elle, ses pouvoirs magiques. Bouleversé mais plus déterminé que jamais, il part à la quête de l'amour de sa vie. C'est dans cet atmosphère magique et spectaculaire que l'on se retrouve propulsé, au milieu d'un vieux théâtre abandonné peuplé de personnages étranges et prodigieux.

Zarkana c'est en fait un pur délire visuel, musical, acrobatique et fantastique. Un univers un brin tordu, lieu de toutes les métamorphoses, où le chaos et la folie cèdent peu à peu la place à la fête et à l’amour retrouvé.



Complètement fou et incroyable en fait.
Quand j'aurai des enfants, j'y retourne c'est certain.

Thursday, September 22, 2011

Tralala


New York Je t'aime, tu l'aimes, il l'aime, nous l'aimons, vous l'aimez, ils l'aiment
Qui ne l'aime pas franchement?

Mis à part quelques camions-poubelles, un petit coup de Monsieur Propre dans le métro, un cours de parlez doucement mesdemoiselles et un peu plus de bons desserts dans les restos, je ne vois pas (encore) de défauts majeurs à cette ville.

Il faut vraiment être difficile ou dépressif pour ne pas trouver son bonheur à New York.

Le plus beau ici : les gens. On croise le monde entier à New York.
Un peu comme dans une bulle protégée des ravages du monde et de la bassesse humaine, New York est un petit cocon où je me sens bien, protégée, surprise sans cesse au détour d'une rue, un trajet de métro, sans cesse de belles rencontres, une émotion sans fin.

Ville sportive, artistique, électrique, survitaminée parfois fatigante, on a comme l'impression que tout se passe à New York. Plus besoin d'aller où que ce soit, le monde vient à toi, Gaspard Ulliel? présent, Johnny Depp? présent, Obama? présent, musique, cinéma, intellos, légendes, qui que ce soit ça marche à tous les coups, pouf on tombe dessus à New York, trop facile.

Et puis, même perdu tout seul sans avoir envie de voir personne, sans argent, New York est comme un pansement à toutes les blessures passées, présentes et futures. On s'en sortira, on apprendra, on tombera, on se redressera, on grandira, et on pourra faire de belles choses...

Comment une simple ville peut faire autant de bien?

Mystère, je ne sais pas vraiment.

Ma seule réponse en cette aube de x jours de pluies : les New-Yorkais, une poignée de gens venus d'ailleurs dont le monde devrait s'inspirer un peu plus souvent.

Monday, September 19, 2011

Chuut un bar clandestin

"Dans la maison sous teeerre-euh, Asterix Obélix préparent de la potion magique, préparent de la potion magique..."
Vous chantiez ça vous aussi quand vous étiez petits?

Bon ce n'est pas grave, c'est un peu ce qui m'est venu à l'esprit en mettant les pieds dans ce bar caché derrière une devanture de fleuriste en plein cœur de Chinatown.

Je pourrais me faire enlever par la mafia si je vous en dit trop alors en quelques mots, si vous aimez les ambiances secrètes, si vous avez envie de retourver l'atmosphère des cours de chimie entourés de blouses et de tubes à essais, si vous n'avez pas peur de dépenser plus de 15 dollars pour un cocktail dont vous n'avez aucune idée du goût qu'il va avoir tellement les ingrédients sont farfelus, bref si vous êtes un aventurier du cocktail, c'est parti, cet endroit est fait pour vous.

Préférez un soir de semaine, le lundi par exemple, il y a souvent un jazz band qui joue en live.






Apotheke
9 Doyers St
Subway:  
Canal St (J, N, Q, Z)
Chambers St (J, Z)
Brooklyn Bridge - City Hall (4, 5, 6, 6X)

Muuum, Ice creaaaam!

Argh quel phénomène ces gamins qui braillent dans la rue dès qu'ils voient un marchand de glaces.
Non mais oh on ne va pas aller n'importe où à chaque fois!
Une bonne glace ça se mérite et ça s'apprécie Madame, Monsieur!

La meilleure de New York se trouverait ici:
Serendipity 3
225 East 60th Street
Sun-Thur 11:30am to midnight
Friday 11:30am to 1:00am
Saturday 11:30am to 2:00am
http://www.serendipity3.com/main.htm

J'aime déjà car sous ce nom mélodieux réside une jolie histoire.
Ce mot serendipity a été introduit en anglais en 1754 par Horace Walpole pour désigner des « découvertes inattendues, faites grâce au hasard et à l’intelligence ». Walpole s'est inspiré d'un conte persan Voyages et aventures des trois princes de Serendip.
Et Serendip était l'ancien nom donné au Sri Lanka en vieux persan, trop fort!
En gros,l'histoire raconte que le roi de Serendip envoie ses trois fils à l'étranger parfaire leur éducation. En chemin, ils ont de nombreuses aventures au cours desquelles, ils utilisent des indices souvent très ténus grâce auxquels ils remontent logiquement à des faits dont ils ne pouvaient avoir connaissance par ailleurs. Ils sont ainsi capables de décrire précisément un chameau qu'ils n'ont pas vu. Walpole précise dans sa lettre que les jeunes princes font simplement preuve de sagacité, et que leurs découvertes sont purement fortuites.
Alors comme ces beaux princes, allez-donc découvrir par hasard ces bijoux comme tout droit sortis d'un conte des mille et une nuit:


Autre alternative si vous êtes plutôt glaces à emporter et que vous vous trouvez de l'autre côté de l'East River, les délicieuses glaces du Brooklyn Ice Cream Factory, à déguster en admirant la jolie vue sous le pont de Brooklyn, idéal pour terminer une petite balade en beauté

http://brooklynicecreamfactory.com/

And last but not least, n'ayez pas si peur des trucks, il suffit de repérer les bons, un de mes préférés c'est celui-ci :
Vous pourrez trouver tous ces emplacements ici: http://www.vanleeuwenicecream.com/
Des goûts originaux tels que Earl Gray, Ginger
Pour $4,50 la boule, si vous ne deviez en tester qu'un je vote pour le palm sugar, nothing else!

Et chose importante, ces trois adresses sont à priori purement artisanales soit pas de produits industriels alors oui forcément c'est un peu plus cher qu'un Ben & Jerry's mais bon le plaisir n'a pas de prix!

Vous m'en direz des nouvelles!

Sunday, September 18, 2011

Le burger au roquefort

Amis de l'originalité bonsoir.
A tester une fois dans sa vie, ce fameux burger dont tout le monde parle à New York vous attend chez Spotted Pig qui comme son nom l'indique est le paradis du cochon.


Ici ce n'est pas trois petits cochons pendus au plafond mais des centaines de cochons en guise de déco tout partout et même dans votre assiette si vous vous laissez tenter par les oreilles de cochons et autres bizarreries culinaires. Une ambiance festive, sympatoche, 2 étages pleins à craquer, vous serez souvent amenés à attendre si jamais vous êtes plus de 2 à l'heure de manger...
Je ne sais pas trop pourquoi ce lieu amasse autant les foules.
En fait si apparemment c'est encore un coup de pub parce qu'il paraitrait que Sarah Jessica Parker adoore ce resto que l'on voit dans un des épisodes de Sex and the City.
Aaah bandes de New-Yorkais, si jeunes et ignorants...

En tout cas à tester une fois pour pouvoir dire ouais je l'ai fait bon c'est pas mal, le fameux burger au roquefort. Alors oui c'est pas mal et les frites en formes de lacets sont plutôt cools. Mais ayez faim, c'est gigantesque:

Après, pour ce qui est du prix, je trouve ça quand même un peu cher pour ce que c'est.
Mais bon si vous êtes fan de la miss alors je ne dis plus rien...

Spotted Pig
314 W 11th St
(between Hudson St & Greenwich St) 
Subway:
Christopher St - Sheridan Sq (1, 2)
8 Av (L)
14 St (1, 2, 3)
Hours:
Mon-Fri 12 pm - 2 am
Sat-Sun 11 am - 2 am

Envie de bonbons?

3 lieux 3 façons différentes de faire le plein d'énergie, de sucre, de plaisir et de retour en enfance:

1- Dylan's candy bar
A ne pas louper, c'est le sanctuaire du bonbon, un vrai plaisir pour les yeux et les papilles, tous les plaisirs sucrés de l'Amérique sont cachés ici : du sugar daddy au fameux chocolat wonka en passant par toutes sortes de couleurs, sucrés, salés,acidulés, tout le monde y trouve son bonheur. Je le répète donc : a ne pas louper!


1011 Third Ave
Angle 60th Street & 3rd Ave
Subway: N, R, W, 4, 5, 6 to 59th St/Lexington Ave
Monday-Thursday 10am - 9pm
Friday & Saturday 10am- 10pm
Sunday 11am - 9pm

2- Economy candy store
Comme son nom l'indique cette boutique située Lower East Side a le don de vous rendre heureux pour quelques poignées de dollars. Petite entreprise familiale crée en 1937 par Jerry Cohen, ce magasin de bonbons a su traverser les années en restant fidèle à sa volonté première : satisfaire le client quelque soit son milieu. On y trouve de tout : chocolats, bonbons, toutes sortes de noix, fruits secs, d'ici et d'ailleurs, des bonbons d'antan et même des bonbons low calories et sugar free. Le tout dans cet esprit authentique des belles années où les gamins en culotte courte arboraient avec ferveur leurs petites pièces accumulées pour cet unique plaisir : les bonbons!

108 Rivingston Street
Subway : F Delancey - J,M,Z : Essex
Sun-Fri : 9 am- 6 pm
Sat : 10 am - 5 pm


3 - NBC Store
Comme on a fait very uptown et downtown et qu'il ne faut pas faire de jaloux, voici une adresse où vous rendre uniquement si vous êtes perdus midtown avec une soudaine envie de bonbons autres que tous les paquets que l'on trouve partout. Rien d'exceptionnel ici donc à part que c'est bien placé entre 2 visites dans ce quartier trop touristique. Alors pour mieux affronter les files d'attente, faites-vous donc un petit paquet de langues acidulées, de cocas, de boules de chewing-gum et compagnie.

30 Rockefeller Plz
Subway:
47 - 50 Sts - Rockefeller Ctr (B, D, F, M)
49 St (N, Q, R)
5 Av/53 St (E, M)
Mon-Sat 8 am - 7 pm 
Sun 9 am - 6 pm

Saturday, September 17, 2011

Petit lexique du quotidien


Ou comment toujours s'en sortir perdu in the Big Apple:

-subway:
Non le métro à New York c'est pas si compliqué. Il suffit de repérer la bouche de métro qui correspond à votre direction: Uptown, Downtown, Brooklyn, Queens... La plupart ne vous mèneront que dans un sens, d'autres (souvent les grosses stations comme Union Square, Penn Station..) vous donnent accès à plusieurs directions. Par contre, ne vous étonnez pas: oui c'est crado dégueu beurk beurk, oui ça roule 24/24 mais il vous faudra attendre parfois 30 minutes la nuit, par contre c'est super secure, il n'y jamais de grève et ça marche plutôt bien sauf les jours de grosses pluie parait-il.

-cab:
Prenez toujours un yellow cab, c'est plus sûr. Si vous prenez un black, discutez le prix à l'avance afin de ne pas avoir de mauvaises surprises. Le cab à New York, c'est comme la gondole à Venise, indémodable, indétrônable et tellement indispensable. J'adore!

- gratuity/tips:
Normalement tout le monde sait ce que c'est. Mais au cas où, il s'agit bien évidemment du pourboire. que vous serez priés de laisser essentiellement au resto, dans un cab ou dans les bars car ici la note n'inclus pas le service. Et oui ne vous étonnez plus d'avoir été aux petits soins, ça fait partie du jeu. Ces pauvres gens sont payés une misère alors un petit effort svp. En général, un service correct équivaut à 18-20% de la note. Pour vous éviter de rentrer dans des calculs impossibles en fin de soirée, rien de plus simple que de doubler la taxe indiquée sur la note, facile!

- les toilettes:
Ne vous étonnez plus, Les WC à New York que l'on appelle restroom ou ladies room pour nous les filles offrent en général zéro intimité. Un peu comme en maternelle, les portes laissent entrevoir les pieds, les portes baillent mais bon à part dans les bars glauques, ils sont très à cheval sur l'hygiène et ça c'est top. Et dans plus en plus d'endroits, pas besoin des mains pour tirer la chasse d'eau, ça marche tout seul dès que Big Brother voit que vous vous levez, fun!

- au resto:
attention aux faux amis: une entree = un plat, un appetizer = une entrée. Les portions sont souvent mastocs, ne faites pas trop les gourmands au risque de finir gros et dégoulinant, byark!

- et en cas d'urgence : on l'a déjà vu dans tous les films just call 911

Thursday, September 15, 2011

Bianca, une valeur sûre

Par les temps qui courent, on serait tenter de rester chez soi, de penser aux plus pauvres, de flipper sa race devant l'avenir nébuleux. Certes.

Certes oui, mais on peut aussi faire tout ça chez Bianca.
 Ici, d'une on s'y sent comme chez soi ou plutôt comme chez mamie, de deux on peut penser aux plus pauvres où qu'on soit et pas juste en temps de crise d'abord et de trois rien ne sert de flipper, Dieu a dit "tout va s'arranger" et au pire le monde va s'écrouler et on l'aura vécu, trop la classe!

Donc je vous présente Bianca : un petit restaurant italien sans chichis de Noho. Parfait pour un date, un resto à 2-3-4 maxi car l'endroit est souvent plein et ne prend pas de réservation. On y mange de délicieuses pâtes, des viandes et poissons succulents, le tout pour un prix plus qu'abordable.

Aucune déception, je peux vous en assurer!

Check it out here:
5 Bleecker St
(between Bowery & Elizabeth St)
 http://www.biancanyc.com/

Sunday, September 11, 2011

Stillspotting nyc

Sous ce nom bizarroïde se cache une exposition originale née d'un joli projet mené sous la houlette du Guggenheim Museum of New York.

En quelques mots, depuis deux ans, des experts en architecture et études de l'urbanisme ont mené des recherches sur ce qui rend les grandes villes à la fois si cacophoniques, sauvages, intenses, géniales pour les uns et effrayantes pour les autres. Encore plus vrai à New York connue comme la ville qui ne dort jamais, l'habitant, le touriste ou quiconque met les pieds ici vit une expérience unique mêlée de joies, de folies, de bruits, de poussières, de doutes, d'envie d'escapades, une perpétuelle lutte qui quelque part est le symbole de notre inconstance.

Depuis cet été, les premiers résultats de cette étude voient le jour et magie magie, vous pouvez même les croiser dans la rue. Un bel exemple, le projet "Say something nice" où tout simplement, un mégaphone a été déposé dans une rue (ici à Union Square).



Autres projets:
- une visite guidée hors du commun autour de la perception du bruit et son effet selon nos humeurs du 15 au 18 sept puis du 22 au 25 sept downtown ny. Plus d'infos ici.
- Noise map : une carte interactive basée sur les plaintes pour nuisances sonores reportées par le 311, numéro d'appels pour les renseignements généraux et affaires non urgentes. Par exemple: 16 plaintes à Gansevoort Street & Washington Street (où on passe toujours de belles soirées) du type Excessively loud music coming from the night club.

Tout est là : http://stillspotting.guggenheim.org/

Et si vous aussi, vous avez un projet, je suis sure qu'il y a moyen de déployer vos talents d'artistes!
Ça me démange bien...

Le facteur n'est pas passé


Il ne passera jamais.
Lundi, Mardi...
Les jours filent.
Hormis ma famille et disons très peu d'amis, je n'ai plus beaucoup de nouvelles de Paris.
Je me rends compte qu'à part une poignée de gens qui m'est très chère je ne contacte plus grand monde non plus. Pourquoi?

1- Mon rythme effréné Réveil,métro,boulot,musée,resto,bar,ciné,soirée,théâtre,sport,photo,danse,expo,lire,écrire,dodo,réveil...
Je crois que c'est fatal, je suis devenue hyperactive. Enfin, rien de grave là-dedans, au contraire.

2- La distance: c'est comme quand on porte des lunettes pour la première fois.
Ça nous embête un peu, on ne sait pas trop si on va s'y faire. Et en fait c'est génial, on voit. Tout. C'est comme lorsque ça ne va pas trop et que les gens vous disent "mais prend du recul". Et bien voilà, application à la lettre, à 6000 km, j'y vois. Bien plus clair.

3- Étonnant venant de moi mais je n'allais pas bien du tout ces jours-ci.
Sincèrement, quelque chose qui ne m'était jamais vraiment arrivée et que je parvenais difficilement à comprendre chez les autres: "La dépression, pouah moi jamais, t'es fou ou quoi, la vie est trop courte pour perdre son temps à broyer du noir, don't worry, be happy!". Malgré mes supers crédos, je crois bien que cette foutue déprime s'est emparée de moi. Une espèce de boule au ventre en permanence, un dégoût de tout, une indigestion à la vie, une envie de se calfeutrer, de se réfugier dans le jupon de maman, pas là...
Un cercle vicieux cette merde, jamais plus, j'espère. Ça n'aura duré que quelques semaines, ouf, sans raisons particulières en plus. Je plains tous ces gens déprimés à vie, ceux qu'on retrouve en cure, ceux qui pètent un câble, ceux qui se plaignent tout le temps.  Je comprends, il y a de quoi mais bon et alors? Oui, la vie est pourrie parfois, oui on n'a jamais tout ce qu'on veut, ça se passe rarement comme on voudrait, oui c'est dur d'avancer, de se décider, d'affronter la réalité. Et alors? C'est comme ça, à chacun d'entre nous de rendre la vie un peu plus jolie. Moi, je souris tout le temps, parait-il, et bien tant mieux la vie me le rend bien. Et comme l'a dit André Gide: "Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions". Ca peut paraître cliché mais en réalité, bien sûr que si il y a des problèmes. Et c'est là que la suite bien moins connue est fort intéressante : "L'esprit de l'homme invente ensuite le problème. Il voit des problèmes partout."

Ce matin, 11 septembre, un soleil radieux illuminait New York.
Là, d'un coup il fait gris.
Mais on s'en fout, dans 2 heures, cet aprem ou demain il refera beau c'est certain.
Prenons-en de la graine.
Comme cette ville, quelque soit l'échelle des évènements on a tous connu des malheurs.
Aujourd'hui, aussi profonde fut sa blessure, elle se reconstruit plus optimiste que jamais.
Rien n'est insurmontable.
Tout est possible et c'est ça qui fait le charme de la vie.
Alors simplement, merci Maman. Et Papa!

Thursday, September 8, 2011

Welcome to Ladurée


En attendant Pierre Hermé (un jour j'espère), voici venu le tour de la maison Ladurée qui s'installe tranquillement l'air de rien Upper East Side vêtue de son célèbre costume vert avec son armada de macarons, confiseries, chocolats, thés, glaces, parfums maisons et même bougies pour les fanatiques.

$2.70 le macaron fait à Paris et livré par avion pendant la nuit parait-il.

Décidément, si tout ce qui me manque de Paris finit par venir à moi, je ne vais plus avoir aucune raison de rentrer!


Adresse:
864 Madison Avenue
entre 70th St. et 71th St.
Du Lundi au Samedi: 9h00 à 19h00
Dimanche: 12h00 à 18h00
www.laduree.fr

Bateau, sur l'eau

 Notice :

1. QU’EST-CE QUE FRYING PAN ET DANS QUEL CAS EST-IL UTILISE

- Frying Pan est un médicament sous forme de bateau-phare pour voie orale.
- Frying Pan est un médicament antistress et contre la tristesse.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE
FRYING PAN
 
Ne prenez jamais Frying Pan
- si vous êtes allergique (hypersensible) à l’un des composants de ce que l'on appelle communément les gens.
- en cas de mauvais fonctionnement du foie.
- en cas d’insuffisance rénale.
L’utilisation répétée de Frying Pan est contre-indiquée en cas d’anémie ou de maladie cardiaque ou pulmonaire.
 
Faites attention avec Frying Pan
- Pendant la prise de Frying Pan, il ne faut pas exagérer la consommation de boissons alcoolisées.
- Ne pas utiliser Frying Pan en même temps que tous les gens au risque de devoir faire la queue des heures.
Ce médicament peut contenir de l'alcool. Ne pas dépasser les doses prescrites ou recommandées, ni prolonger le traitement. Si les symptômes persistent, consultez votre médecin traitant.

Utilisation d’autres médicaments
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

Grossesse et allaitement
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de monter à bord.
Comme pour tout médicament, la prudence est de rigueur pendant les 3 premiers mois de la grossesse.
Frying Pan peut être utilisé par la femme qui allaite.

3. COMMENT PRENDRE FRYING PAN
Respectez toujours la posologie indiquée par la petite voix sage dans votre tête

Si vous avez pris plus de Frying Pan que vous n’auriez dû
Symptômes : nausées, vomissements, perte de l’appétit, pâleur, mal de ventre.
Conduite d’urgence : en cas d’absorption d’une trop grande dose, sautez dans un cab et allez au dodo

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS
- Se retrouver un peu sourd
- Rentrer avec un/des inconnus (ça c'est grave)
- Ne plus retrouver ses clés, sa veste, sa copine ou autre

Dans tous les cas, on ne répètera jamais assez : l'abus..blabla..santé...blablabla...modération!

Et pour les fans de légendes en tout genre:
Lightship Frying Pan a une histoire de fou. Après avoir servi de bateau-phare dans des ports américains des années 30 à 65, cette péniche a été abandonnée pendant 10 ans dans la baie de Chesapeake, où elle a fini par couler à cause d'une tuyauterie plus que défaillante. Elle resta engloutie durant 3 ans avant d'être sauvée par de bonnes âmes. Rachetée par des gens pleins d'idées, elle revit le jour avec l'installation d'un nouveau moteur en 1989, et navigua ainsi jusqu'à New York City. Le bateau a été redécoré de manière à retrouver son apparence originale à l'extérieur tandis que l'intérieur garde les traces de son naufrage, témoignant de cette légende plus vraie que nature.
 
RDV Pier 66 Maritime
Hudson River Park
West 26th Street and 12th Ave.
Manhattan, NY.
http://www.fryingpan.com/

Femmes, je vous aime


Cette nuit, juste une envie 
Dire merci

Merci à toutes les filles
Qui partagent ma vie
 Famille, collègues, amies

Chacune, tel un vernis
Me prémunit
Me durcit
M'extravertit
Me réjouit
M'embellit

Je suis sans cesse ébahie
Par toute cette énergie
Cette force inouïe
Ce partage infini

Et chaque matin dans le métro
Je me dis que rien n'est plus beau
Qu'une jolie fille épanouie
 Mmmh enfin si
Un beau jeune homme étourdi
C'est bien plus craquant et oui!

Sunday, September 4, 2011

9/11 - l'expo panoramique

A l'heure où New York s'apprête à célébrer l'anniversaire le plus triste de son histoire, Todd Stone nous ouvre les portes de son atelier hors du commun situé au 48ème étage du World Trade Center 7.

A la place des tours jumelles, s'érigent désormais tout un complexe de buildings, voyant le jour un à un: http://www.wtc.com

Il y a 10 ans, ce peintre était déjà là, dans son studio, témoin malgré lui de cette scène de destruction massive. Aujourd'hui il souhaite partager son émotion à travers l'exposition de ses tableaux qu'il a continué de peindre tout au long de son évacuation ce fameux jour J puis une série de tableaux uniques en leur genre sur l'évolution du chantier.

Quoi de mieux que ce lieu exceptionnel pour s'imprégner de l'intensité du drame  mais aussi la reconstruction et l'espoir désormais à travers ces chantiers en béton armé, pourtant aussi fragiles que colossaux.

Un petit mot de l'artiste: 
"My Tribeca painting studio borders the World Trade Center site and this work documents the changing Lower Manhattan skyline over the last ten years.  I witnessed the September 11th attack from my studio window and drew and painted throughout the day on my rooftop until I was evacuated. Witness brings to bear my thirty-year painting practice on what I saw from my home and workplace. The twenty watercolors depict the succession of events of the day and its aftermath.  Downtown Rising is a series of paintings chronicling the changes in the Downtown streetscape and skyline with a particular focus on the rebuilding of Seven World Trade Center. The most recent paintings depict the view from the 48th floor of Seven World Trade Center looking Downtown over the Memorial site construction. The paintings foster a dialogue about how the external face of a city’s skyline reflects its peoples shared inner life".



Dernière chance mercredi prochain de 18h à 21h sur invitation. Après vous pouvez toujours essayer de le contacter, après tout, les artistes dans cette ville n'ont pas la grosse tête et sont plutôt accueillants. Et puis, c'est l'occasion de croiser d'autres artistes tout aussi intéressants, merci Gérard.

http://www.toddstone.com/7wtc/index.html

Le meilleur brunch du monde

Ca vous arrive parfois de vivre un moment historique à l'échelle de votre mini vie insignifiante et de vous dire un truc comme "Whouah, énoooooooorme, géniaaaaaaaal, c'est le meilleur moment de ma vie" ?

Si si forcément! Moi ça m'arrive à chaque fois que je vais chez Five Leaves.


Et maintenant que j'ai gouté le brunch au Canada, à Londres, Dublin et Paris, en posant comme hypothèse que le brunch est une spécialité anglo-saxonne composée essentiellement d'oeufs, bacon, pancakes, je propose qu'on énonce une nouvelle loi mathématique:

Soit f  la fonction définie sur un ensemble \mathcal D \subset \R, représentant l'ensemble des restaurants du monde, alors f est dite immuable quelque soit t \in \R^* si et seulement si:
\forall x\in\mathcal D,\ x+t\in \mathcal D\quad\mathrm{et}\quad f(x+t)=f(x)\

Ouais ouais, ça me rend folle tellement c'est bon!

Quelque soit la saison, quelque soit votre état d'esprit,c'est indéniable, aussi simple que la terre est ronde, le meilleur brunch du monde est ici. Et puis au delà de l'assiette, le cadre est on ne peut mieux rêver.

A 2 pas du MacCarren Park, en plein cœur du haut-lieu hipsters-artistes-jolies filles et beaux garçons, ce restaurant est à la limite des quartiers en vogue de Williamsburg et Greenpoint.

La musique sortie du tourne-disque derrière le bar diffuse des rythmes rock,pop,funk,jazz de l'Amérique comme on l'aime, la petite terrasse est très prisée mais où que vous soyez assis (au bar, à l'intérieur ou dehors), vous serez chouchoutés et trop contents, c'est garanti!




Je n'ai rien de plus à vous dire; si ce n'est gooo! Mais laissez-moi passer devant vous.

Five Leaves
Corner Lorimer, Nassau, Bedford
Subway : L Bedford/Lorimer ou G Nassau
Open 7/7 et on peut bruncher tous les jours!
http://www.fiveleavesny.com/