Sunday, October 30, 2011

Avez-vous déjà mangé…philippin ?

Peu commun n’est-il pas ? 

Et forcément, qui dit assiette rare dit lieu un peu caché. Alors, ne prenez donc pas cet air surpris si je vous dis c’est là, allez hop on monte :

Et oui, comme toute bonne chose dans la vie, c'est par le plus grand des hasards que j’ai découvert ce petit cocon au détour d’une soirée rigolote avec il signor tiramisu alias mon nouvel ami l'artiste aux talents cachés.

En gravissant ces marches, on pénètre petit à petit dans une nouvelle dimension au rythme étouffé de sons new beat sud-asiatique et d'effluves sucrés-salés qui viennent nous chatouiller dans tous les sens.

5,4,3,2,1, arrivés. Dès l'entrée la cuisine, ces gens concentrés s'affairent à toute allure, normal. Et hop, vous voilà installés en moins de deux, oh c'est mignon, c'est tamisé. Bon plan, pour un rendez-vous galant, les jeunes filles autours semblent conquises. Bon c'est pas tout ça, mais qu'est-ce qu'on mange?



En quelques mots, de multiples petites assiettes à partager pour gouter un peu à tout et emmenez vos papilles à l'aventure.Des incontournables : sautéed chinese sausage with thai chili-lime sauce, rice crepes, steamed and pan-fried topped with kuma bolognese, drunken spicy shrimp finished with sake, kalamansi and thai chilies et le reste à vous de me dire.

Gros mangeur s'abstenir, à moins d'avoir un gros portefeuille. Enfin, rien ne vous empêche d'aller craquer pour un dessert ailleurs...

 Kuma Inn
113 Ludlow Street
(between Delancey St & Rivington St
Lower East Side
Subway:
Delancey St (F)
Essex St (J, M, Z)
Grand St (B, D)
Hours: Mon-Wed 6 pm - 11 pm - Thu-Sat 6 pm - 12 pm

Saturday, October 29, 2011

New York, mon amour

Time flies.

Est-il déjà venu le temps de te quitter ?

Ma boule au ventre est revenue ce matin. Sans crier gare, elle s’est installée là, juste sous mes seins encore brulants de tes caresses inoubliables. Je n’arrive pas à croire ce que je ressens pour toi. A peine quelques mois que l’on se côtoie, je ne peux déjà plus me passer de toi, envie de toi à chaque instant, drogue, j’aimerais ne plus dormir pour pouvoir t’enlacer sans cesse, je voudrais pouvoir t’effleurer de mes doigts tout doucement, des heures, te mordre et te susurrer que je t’aime. Accroc. J’ai tellement envie que tu me prennes encore, encore.
Soyons fous, séparons-nous, promis, juste l’espace d’un instant. Deux semaines dans une vie, c’est comme une poussière sur la lune. Invisible et pourtant.
En réalité, j’aime bien cette idée de m’éloigner de toi. Penser à toi, du bout du monde, me souvenir de tous nos instants de complicité, magiques et t’imaginer dans les bras d’une autre. Je te hais.
Ce matin, je t’ai abandonné avec l’aube, tu dormais encore, plus beau que jamais, la sueur de cette nuit encore posée sur ton corps. Je t’ai embrassé une dernière fois, tu ne le sais pas. De toute façon, tu n’es pas à moi. Infidèle. Elles t’aiment toutes mais je m’en fous, j’ai ma part, la meilleure, je le sais, je l’ai lu dans tes yeux. Tu m’aimes. 

Je t’aime aussi. Embrasse-moi.

Miam steak tartare

Qui l'eut cru, il est possible de manger un vrai bon steak tartare à New York.

Bon, après vérification de ses origines, à priori rien de trop chimique là-dessous, allons tester de ce pas.

Pour commencer, une fois n'est pas coutume, ce petit restaurant de Brooklyn sort des sentiers battus. Rien que le néon est très attirant:


Une fois à l'intérieur, ce lieu qui semble un peu déglingué vu de dehors, se dévoile petit à petit d'abord sa salle principale plutôt cosy, puis son bar en plein milieu, et sa tablée pour les gens heureux et enfin sa petite arrière-cour intime et conviviale à la fois.



Décoré de petites touches un peu baroques & vintage, difficile de ne pas aimer même juste pour un verre en amoureux, c'est plutôt chouette.

Que manque t-il, j'ai envie de dire vous, allez donc y faire un tour.
Il y a pleins d'autres plats qui ne demandent qu'à être tester : moules, lasagnes, tagliatelles maison, des desserts, tartes pas mal du tout...
En plus, vous croiserez ce grand blond à lunettes, ancien serveur chez Five Leaves désormais serveur ici qui vous dira surement que c'est son restaurant préféré. Il y a compétition moi je dis, allez retournons-y pour voir!

Roebling Tea Room
143 Roebling Street (& Metropolitan)
Brooklyn
Lunch - Monday thru Friday 10 AM to 4:30 PM
Brunch - Satuday & Sunday 10 AM TO 4:30 PM
Dinner - Sunday thru Thursday 6 PM TO 11 PM
Dinner - Friday & Saturday 6 PM TO 12 AM
http://www.roeblingtearoom.com/
Subway : L Bedford - Lorimer

Sunday, October 23, 2011

Chelsea galleries, mon péché mignon

Tout comme certains peuvent être drogués au sport, à la sieste ou à la nourriture, moi c'est pas compliqué, j'ai juste besoin de ma petite dose d'Art pour ne pas me laisser abattre par ce flux d'actualité morose et décevant.

Je suis sauvée. New York est un peu the place to be entre ses nombreux artistes résidents et ceux qui viennent s'imprégner, s'inspirer, passer quelques jours, quelques années, voire ne plus jamais repartir, attirés comme des aimants.

Artistes de rues, musiciens bohèmes, danseurs sauvageons, photographes en herbe, peintres de génie, la ville regorge de secrets, de surprises, de personnages hallucinants. Autant qu'une autre ville, en fait sûrement, à la différence près qu'ici, chacun se sent chez lui, avec sa part de modestie, d'optimisme sans égal, d'ouverture d'esprit et de curiosité sans frontières. Plus pauvres les uns que les autres, tous éclairés d'une lueur d'espoir, d'une confiance en eux, d'une joie de vivre qu'ils partagent à souhait. Un sourire, une esquisse, un bout de papier, une  main serrée, un baiser...Tout est possible, tout est ouvert, on ouvre la porte, on se parle, on s'aime, on s'ignore, on se rappelle, on se souvient et on se dit tiens sur la route des artistes, n'est de barrière que notre propre conscience...Osons, creusons, fouillons, créons, le monde est infiniment beau...ou moche, comme on veut, mais infini ça c'est certain.

Ma rencontre du jour c'est Mark Wiener, un peintre abstrait installé au 551 West 21th Street.

Samedi ordinaire, ballade sous le soleil de Chelsea, virevoltant parmi les galeries plus ou moins trash, plus ou moins farfelues. Des idées par milliers jaillissent dans ma petite tête, d'un coup un petit escalier, envie de monter, juste comme ça, un parquet tout défoncé, un pilier en béton armé, des photos d'Irving Penn, noir, blanc, poussière...j'adore. Une petite tête dépasse d'une porte, c'est lui, Mark, total inconnu, une deuxième tête , sa femme, Linda, totale inconnue, ils m'invitent. Dans ma tête, ma mère, "ne parle pas aux inconnus ma fille, ne rentre pas chez les gens que tu ne connais pas". Oubliée, j'entre, je rêve, j'hallucine, cet homme est un génie, oui oui, je n'exagère pas. Un flash, ça me rappelle Soulages et ses peintures toutes noires qui n'ont l'air de rien comme ça mais en fait on dirait qu'il a tissé des fils d'or dans ses tableaux. Presque pareil, en plus abstrait. A côté d'autres tableaux, mix de géométries, de taches, de jets, une averse de génie, une tempête de passion, on ressent une telle intensité, une puissance, j'aime, je reviendrai.

 
 

Il ne manque plus qu'un Beethoven en fond. Tiens on va se l'écouter pour la peine...

Les musées en mode gratuit


20$ pour le Moma, 18$ au Guggenheim,l'amour de l'art a malheureusement un coût et pas des moindres.

Alors si comme moi, vous n'êtes plus étudiant ni assez vieux pour prétendre à quelconque réduction, voici quelques bons plans, suivez le guide!

- Tous les jours:
  •  au Metropolitan Museum, n'ayez surtout pas peur de donner moins que les suggested 20$ affichées. Ce musée est un ange avec son son pay what you can afford. Mais pourquoi ils font pas tous ça!
  • Idem au Musée d'Histoire Naturelle affichant 16$ suggested. On donne ce qu'on peut et let's go et en passant par l'entrée directement accessible du métro, même pas besoin de payer.
  • Le musée de la Fashion Institute Technology, rattaché à l'Université expose très souvent de jolis petits chefs d’œuvres car oui, oui la mode est un bien art. Allez-y, vous verrez bien.

- Le mardi
  • Le Brooklyn Botanic Garden vous ouvre ses portes gratuitement de mi-novembre à février
  • Pas encore fait, mais ça peut être l'objet d'une bonne ballade,le musée de Staten Island vous ouvre ses portes gratuitement de 12 à 2 pm
- Le mercredi
  • Forcément c'est le jour des enfants, donnez ce que vous voulez (enfin que ça reste de l'argent) et emmenez vos bambins au zoo du Bronx ouvert toute la journée
  • Et tant qu'à faire, autant faire d'une pierre deux coups, puisque pas très loin, le New York Botanical Garden est également gratuit le mercredi
 - Le jeudi
  • Une bonne occasion de découvrir ce musée pas très connu mais qui peut être intéressant si vous êtes en quête de créativité, faites un tour au Museum of Art & Design, gratuit de 6 à 9 pm
- Le vendredi, c'est jour de fête. Le menu est tellement varié qu'on ne sait plus où donner de la tête. Ah si seulement il y avait plus de vendredi!

- Le samedi
Et le meilleur pour la fin, le dimanche, on le sait par coeur normalement,à la Frick Collection c'est pay what you wish de 11:00 a 1:00 pm.

Et voilà, tout n'est plus qu'une question d'organisation!

Tuesday, October 18, 2011

Save the industrial heritage

Un jour un très bon ami m'a dit "J'adore les usines, je trouve que ça a un côté touchant et poétique". Je l'ai regardé avec des grands yeux en me disant qu'il était surement timbré.

Et en fait chaque matin en passant devant l'usine désaffectée Domino's Sugar, je ne peux m'empêcher de repenser à cette phrase et voilà jamais je ne pensais dire ça un jour mais "Moi aussi, j'adore les usines, je trouve que ça a un côté transcendant"


Pendant près de 150 ans, les cargos remplis de canne à sucre débarquaient du monde entier vers ce géant de l'East River fondée par l'American Sugar Refining Company. En 1870, plus de la moitié du sucre consommé aux Etats-Unis était produit ici. On dit même que pendant cette ère post-Civil War, Dominos Sugar fut la plus grande raffinerie du monde avec près d'1,5 millions de kg de sucre produit par an.

Du raffinement au packaging, ce mélange de briques rouges et de pierres, ces cheminées gigantesques ont vu défiler des milliers de travailleurs jusqu'à sa fermeture en 2004 après le licenciement des 200 derniers employés.

Depuis ce témoin impressionnant du passé industriel du waterfront Brooklynien a fait l'objet de plusieurs propositions, on en rêverait presque de pouvoir être architecte. Celle qui a été retenue est la conservation du lieu (ouf j'aurais fait grève sinon!) en alliant la construction de plus de 2000 logements, une esplanade, des commerces by Rafael Viñoly Architects and Beyer Blinder & Belle Architects and Planners.

Par contre, je ne suis pas du tout fan des premiers schémas, j'espère qu'ils vont changer d'avis rapidement, sinon je m'énerve, beurk!


Affaire a suivre donc...

Wednesday, October 12, 2011

Petite panoplie d'artiste


Un des mes coups de cœur en ce moment c'est la peinture, le dessin, le griffonnage. Bref ça n’arrête pas.

Donc si vous aussi l'idée vous prend de vous faire une petite panoplie digne d'un artiste en herbe ou d'un Picasso qui sait, je vous conseille fortement Pearl Paint.

Cette boutique parait toute petite mais c'est en faite une vraie caverne d'Ali Baba avec ses escaliers par milliers.
Et en plus, elle se situe dans un quartier haut en couleurs, en plein cœur de Chinatown. Perfect.

Et pas de panique si jamais vous êtes perdus parmi tout ce choix, trouvez le petit monsieur qui zozote qu 2ème étage ou le charmant jeune homme au bonnet au sous-sol, ils vous aideront comme des chefs!

Et go pour les articles de la boutique qui sont carrément abordables
Allez tous à vos pinceaux!

Pearl Paint
308 Canal Street
Between Broadway & Mercer
http://www.pearlpaint.com/

Saturday, October 8, 2011

Où manger classe à 3h du mat

Bon la vie est injuste c'est bien connu
Donc ce post ne concerne que les gens qui ont de l'argent et qui aiment le dépenser pour bien  manger.

Donc vous bandes de veinards plutôt que de vous goinfrer de pizza lorsque la faim vous tiraille après une soirée un peu arrosée, sautez dans un taxi et allez checker ça:


Aujourd'hui décliné en plusieurs restaurants à travers toute la ville, Blue Ribbon a démarré en 1992 à Soho sous la volonté de deux frères Erice et Bruce Bromberg, amoureux d'une cuisine fine, simple et tant qu'à faire délicieuse.

Ici pas de chichis, ça ne se veut pas pump-it up pour un sou, on vient comme on est, on mange bien, aux petits soins comme d'habitude et on rentre se coucher en bonne santé!

Toutes les adresses ici : http://www.blueribbonrestaurants.com
Et bon appétit bien sûr comme dirait l'autre

Nightlife at Bembe

Ne jamais penser que plus rien ne pourra vous étonner à New York.

Exemple: Bembe, ben c'est ce bar extra qui était là, posé à deux pas de chez moi et que je viens seulement de découvrir. Rien que le nom sonne caliente comme une invitation à la danse collés-serrés.

Pour ma première fois, ce fut bref mais efficace.
Déjà j'adore l'entrée super mystérieuse :
On a l'impression de partager un secret quand on y met les pieds.

Le concept : c'est un bar dansant dont la déco à été faite grâce à des objets trouvés dans la rue, du coup c'est super funky et cool, on y boit de doux élixirs, la musique est internationale tout comme les gens que l'on croise et on peut même assister à des art show chaque mois.

En bref, un bon petit condensé de New York dans ce tout petit endroit bien accueillant

Bembe
Corner South 6th & Berry
Williamsburg, Brooklyn
Subway : J-M-Z Marcy Ave
Open until 4 AM 7/7
http://www.bembe.us

So far so good

Petit bilan au bout de 8 mois déjà
Le temps file à toute allure
Et moi, au milieu de ce brouhaha
Sourire en coin, je savoure
Chaque instant, chaque rencontre
Tout est si simple ici
New York, New York tu me fais kiffer
Un juif qui refait ses bouclettes dans le métro
Lady Gaga en bas du boulot
Des cours de peinture tout là-haut avec cette vue de taré à 360°
Des joyeux lurons dans un taxi,un resto,un bar,sur un quai de gare
Des jolies filles gentilles et rigolotes que j'adore déjà voir et revoir
Des tas de concerts surexcitants
Des expos à tout bout de champ, l'art dans tout son art
Une soif de découverte, cette énergie qui vous insuffle sans cesse
Le monde fantastique du date
De jolies plages à portée de main
Un pied-à-terre à Puerto Rico, un autre à Los Angeles
Et pour couronner le tout une petite bande de français, suffisante et bien sympa
On pourrait déjà en faire un roman
De tous ces beaux moments
Bonheur à l'état pur
Et encore tellement de choses à découvrir
La bonne étoile?
Non, à chacun de l'attraper
S'éloigner de la pollution
Telle une cure de désintoxication
Un peu comme cette chanson
Que j'écoute en boucle ces jours-ci sans trop savoir pourquoi
De toute façon, la règle on la connait
Cueillions le meilleur et avançons
En arrêtant de se poser 1001 questions

Sunday, October 2, 2011

Zébulooon

A tout ceux qui pensent que le dimanche, le lundi, le mardi ne sont pas des jours intéressants pour sortir, mais arrêtez bon sang, vous êtes en vie non? Profitez-en, ça ne va pas durer infiniment.
Et arrêtez de faire les moutons!

Tenez : chez Zébulon par exemple, ça n'a l'air de rien de dehors comme ça:

Mais osez osez! Entrez!

Il y a des concerts gratuits tous les soirs, le cadre et la programmation collent bien au nom, décor antique et intimiste, une flopée d'artistes éclectiques jazz, rock, expérimental, tout est possible dans ce petit cocon sans frontière.

Une bonne manière de découvrir des styles de musique qu'on ne pensait jamais aimer un jour.

Avec un nom pareil, forcément c'est tenu par des français, vraiment cools soit dit en passant.

Les boissons sont aux prix standards : bières à 6$, vins de 7 a 9$, softs à 3$.
Faites-y un tour pour l'apéro, ils font happy hour de 5 à 8 : alcool à 4$
Et si vous avez une petite faim, vous pourrez même croquer dans un sandwich baguette au saucisson, pâté/cornichon, jambon/gruyère (9$ avec un paquet de chips tout de même)

Mais bon, c'est sympa de voir des trucs un peu moins bling bling touriste non?
C'est ça aussi New York!

Zébulon
258 Wythe avenue & N1
Brooklyn Williamsburg
Subway : L Bedford- J M Z Marcy Ave
http://zebuloncafeconcert.com/

Petit clin d'oeil à Bill

Mais c'est qui encore ce Bill?

En quelques mots: un drôle d'oiseau devenu un des personnages mythiques de New York.

Si un jour vous croisez l'objectif d'un vieux monsieur sur son vélo comme ça :

Vous pouvez être fier de vous. Ça veut dire que vous plaisez à Bill!

Non non, ce n'est pas une blague ni une caméra cachée! Bill n'est rien d'autre que le fameux photographe du New York Times qui sillonnent les rues de la grosse pomme à l'affut de styles, de mode, de charme depuis plus de 50 ans.

Aujourd'hui âgé de 83 ans, Bill a une pêche d'enfer et continue d’exercer sa passion dans la plus pure modestie. Le film documentaire Bill Cunningham New York  est un indispensable pour se faire une idée de ce sacré petit bout d'homme qui possède des millions de clichés retraçant la mode new yorkaise des cinquante dernières années. A la fois visionnaire et véritable encyclopédie de la mode,Bill est un amoureux du peuple qu'il trouve bien plus intéressant à photographier que les stars ou les podiums, tellement clichés.

Certains diront la mode c'est futile et inutile. Faux, faux, faux, une vraie leçon de modestie, à ne pas louper!