Ce musée c'est un peu son musée puisque suite à son décès dans son atelier près de Washington Square à New York, son épouse qui meurt à son tour dix mois plus tard a légué l'ensemble de son oeuvre au Withney Museum.
Considéré comme l'un des plus grand peintres du Naturalisme, Hopper a ce don de faire émaner une puissante mélancolie avec des personnages souvent seuls sans expression avérée mais avec une ambiance, des couleurs, un décor qui suffisent à eux-mêmes à nous faire ressentir une sorte de nostalgie.
Ayant fait plusieurs séjours en Europe puis installé à New York, il s'intéresse comme le veut son époque (debut XXème siècle) à cette dualité entre nature et monde moderne.
L'exposition du Withney s'attèle à retracer le développent du naturalisme dans l'art américain de 1900 à 1940 à travers plus de 80 tableaux d'Hopper et des peintres de son temps, pour la plupart sorti de l'Ashcan school, pr la plupart ses amis tels Guy Pène du Bois.
Verdict : j'ai beaucoup aimé mais je reste un peu sur ma fin. Je suis certes restée littéralement skotchée devant pas mal de ses chefs d'oeuvres mais mon tableau préféré (Nightwaks) est resté à Chicago et l'exposition manque un peu de peps et pour finir l'art n'a pas de prix ok mais 18 dollars c'est un peu abusé je trouve.
Qu'est ce qu'on trinque quand on a dépassé 25 ans !
Pour rentabiliser, faites comme moi, baladez-vous dans les 4 autres étages qui présentent des expositions très variées les unes des autres:
Glenn Ligon: AMERICA : du pur art modern new-yorkais
Legacy: The Emily Fisher Landau Collection : une collection personnelle de cette acharnée du postwar
Singular Visions : ici on est censé vivre une expérience personnelle face à chaque œuvre...
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