Thursday, February 24, 2011

Ready for a nightdream in Chelsea?

Si je devais résumer, je dirais que Chelsea c'est comme une boîte à bijoux, on y découvre des perles, des émeraudes, des joyaux autant au niveau architecturale, que artistique, que shopping
et bien sûr notre sujet du jour les restos/bars!

Alors là, je n'ai presque pas envie de partager ces petit secrets tellement il furent bon.
Comme on dit les soirées imprévues sont souvent les meilleures!

C'est donc par un pur hasard que je me suis retrouvée à gouter de délicieux petits gateaux italiens avec un thé servi avec amour.Vous pourrez aussi tester un bon vin italien ou même une bière pour les rebelles chez Donatella 184 8th ave. Ce chaleureux restaurant italien est pris d'assaut à l'heure du diner mais si vous y passer un peu plus tôt, vous pourrez prendre plaisir à vous assoir au bar et admirer le joli sourire du magnifique serveur

Dommage, c'était tellement bon que j'ai oublié de prendre des photos, next time!

Poursuivons, quelques heures après le gouter arrive l'heure de l'apéro et là quand mon ami me dit "oh tiens on va aller à The Park", j'ose encore me demander si les gens ici sont vraiment fous. The Park ici c'est soit le parc (comme chez nous), soit le parking à voitures, autant dire que je ne suis pas super emballée.

Messieurs, super bon conseil donc pour emmener votre belle et tendre car après lui avoir annoncé ça, je peux vous garantir que l'effet magique de ce lieu sera sans appel!





Un agréable jardin d'été, un intérieur très cosy, très trendy, un bar époustouflant, une terrasse sur le toit et de grands espaces savamment décorés par Eric Goode et Sean MacPherson que nous remercieront pour nous procurer cette vague impression que le paradis doit ressembler à quelquechose comme ça.
Ca s'appelle The Park donc et c'est à Chelsea, go!

Dernier petit plan pour le diner, si vous avez envie de tapas chics et conviviaux ou de paella énormissime et si votre porte-monnaie peut suivre, tentez donc le Soccarat Paella Bar http://socarratpaellabar.com/
Super sympa, on mange assis en rang tout serré à ses gentils vosins autour d'une table de bar.
La déco très new-yorkaise est bien plaisante, et avec la petite touche espagnole, n'en parlons pas...Caliente!



Tiger Woods n'a qu'à bien se tenir

Amis aventuriers du bitume, une fois dans Manhattan, vous serez forcément pris de cette euphorie qui donne envie de fouler chaque rue, chaque avenue en quête de nouveautés.
Eet quelle ne sera pas votre surprise en approchant des quais du côté de Chelsea Piers. Au début on aperçoit ça:


 
Si vous arrivez en bateau, ça donne un effet ovni assuré:
Donc vous l'aurez deviné, ce n'est pas une cage à diplodocus mais bel et bien un lieu pour parfaire son swing!
Et là ça ne rigole pas, tous les moyens sont déployés pour faire de vous le meilleur golfeur de tous les temps:
-  la possibilité d'adhérer au club à partir de 127$ par mois
- 2 simulateurs virtuels des plus grands parcours du monde
- un accès pour tous petits et grands tous les jours de 6:30 AM à minuit
- des cours à la carte en groupe ou personnalisé
- 365 m²  de putting green
- 52 distribteurs automatiques de balles répartis sur 4étages
- un bébé parcours artificiel de 182 mètres

Bref la totale en plein coeur de la city.
En tout cas c'est très marrant à voir, on se croirait sur une autre planète!

Si vous arrivez à jeter la balle dans l'Hudson, vous avez peut-être droit au champagne qui sait...

Monday, February 21, 2011

Dearest Henry Clay Frick, I love you


Note : seuls ceux qui ont déjà ressenti une émotion proche de l'orgasme face à un tableau pourront comprendre cet article

Habituellement, quand on se réveille le dimanche matin à New York, c'est pour le brunch ou le footing.

Pour ma part, ni l'un ni l'autre, j'ai une envie folle de Rembrandt après ma triste déception de la veille au MoMa.

Me voilà donc partie à la recherche de la Frick Collection, apparemment bien plus connu par les touristes que par le New Yorkais. Pourtant, ce magnifique musée est situé à l'est de Central Park sur 70th street and 5ave dans un hôtel particulier qui servit de résidence et de musée particulier durant 5ans à Henry Clay Frick, mon nouvel idole.
 Né en 1849, dans une ferme du sud-ouest de la Pennsylvanie, Henry Clay Frick est devenu millionnaire à 30 ans en fournissant l'industrie sidérurgique qui se développait autour de Pittsburgh. Il devient ainsi l'un des plus puissants industriels et les plus innovateurs du XIXème siècle. Cela lui permet de se consacrer à sa passion : collectionner les oeuvres d'art. Dans les années 1910, Mr & Mrs Frick et leurs enfants emménagent dans leur nouvelle maison qu'ils ont donc fait construire à New York. La presse la décrit alors comme "un bungalow en longueur avec une belle galerie d'art". Déjà très drôle à l'époque ces journalistes!

Merci à  la vie de m'avoir permis d'atterrir ici. Je ne pensais pas qu'un tel lieu puisse exister, j'ai plusieurs fois cru que mon coeur allait faillir au cours de ma visite, on a à peine le temps de se remettre d'une émotion qu'une autre vous attrappe les tripes, la gorge, j'ai envie de gémir, je suis à bout de souffle: orgasmique, c'est le seul mot qui soit assez fort pour décrire mon émotion à la vue de tous ces chefs d'oeuvres.

Enfin, quelqu'un qui a su faire quelque chose de son argent.

La liste est tellement longue qu'elle en parait presque incroyable : François Boucher, Gainsborough, Hoppner, Clodion, Houdon, El Greco, Titien, Bellini, Vermeer, Ingres, Degas, Rembrandt, Watteau, Turner, Veronese, de La Tour, Goya...
Non ce n'est pas un rêve, même si la beauté du lieu lui donne une dimension féérique.
Vous pourrez voguer d'une pièce à l'autre comme si vous rendiez visite à M. Frick en admirant les tapis luxueux, la boiserie fine, les murs décorés de manière somptueuse, rien à dire, je regrette juste de ne pas être née au XIXème siècle et de ne pas avoir pu assister aux réceptions de l'époque en ce lieu.

Mes deux photos volées Turner et Rembrandt:

La sécurité veille et c'est tant mieux!
Le petit plus : les oeuvres sont toutes commentées d'une petite légende et l'audio-guide est gratuit.
Le bon plan : y aller le dimanche entre 11h et 13h et "pay what you wish"
A ne pas rater jusqu'au 15 Mai 2011 : l'exposition Rembrandt and his school: masterworks from the Frick and Lugt collections (séries de peintures et dessins)

Mon top 5 pour le moment:
 L'officier et la jeune fille qui sourit - Vermeer

 Saint-François dans le désert - Bellini

 Etienne-Vincent Marniola - Joseph Chinard

 L'éducation de la Vierge - Georges de La Tour


La comtesse d'Haussonville - Ingres

When Magic Johnson wakes u up

New York ne serait pas New York sans son maire emblématique : Mister Michael Bloomberg.

20ème fortune mondial, à la tête d'une fortune de 18 milliards de dollars, il a fondé Bloomberg L.P, société de services et informations financières.Maire depuis 2001, il a été réélu en 2009 pour son 3ème mandat avec un 51% des voix.

Sa dernière idée qui fait le buzz ces temps-ci : combattre l'absentéisme scolaire. Sa campagne "Wake up! NYC" consiste à envoyer des messages vocaux enregistrés par des stars. Dans un premier temps ces messages seront envoyés dans 25 écoles et aux 6 500 élèves qui ont manqué plus de 10 jours de classe depuis le début de l'année puis s'étendrait auprès de 250 000 élèves.

http://manhattan.ny1.com/content/top_stories/133730/mayor-launches-multimedia-campaign-against-cutting-class

Allez zou!

Hey MoMa, je te comprends pas


Décrit comme un des meilleurs musées de New York, the Museum of Modern Art connu dans le monde entier sous le nom de MoMa a été fondé en 1929. Il comprend plus de 100 000 oeuvres de la fin du XIXème siècle jusqu'à aujourd'hui, demain, après-demain... l'art moderne et contemporain sous toutes ses coutures.
On y retrouve des grands maîtres évidemment tels que Picasso, Rohtko, Pollock, Van Gogh, Monet, Matisse et surtout tout un florilège de salles regroupant diverses photos, sculptures, dessins, maquettes d'architecture, objets modernes et expositions thématiques autour de la musique, d'ustensiles de cuisine, de la nature, des déchets...
Sur 6 étages larges et illuminés, on passe un peu du coq à l'âne.
Autant dire qu'une journée ne suffira pas pour tout faire, d'ailleurs je vous le déconseille, ça serait un peu violent. C'est plutôt le genre de musée où l'on vient par petite dose, entre 2 rendez-vous ou par temps de pluie.

Je vais pas trop faire ma maligne en crachant sur ce musée surtout que je n'y ai passé qu'une petite heure.
Certes, je suis privilégiée de pouvoir faire alors que d'autres triment pour manger, on n'est pas là pour refaire le monde. Mais franchement, je sais pas vous mais quand je vois ça:

 



 Ca me donne plutôt envie de m'énerver qu'on fasse entrer ce genre de trucs sous le joli nom qu'est l'Art.
Ca devrait être comme le vin, on devrait créer une appellation d'origine contrôlée de l'Art! 

J'aurais bien crié au scandale si l'exposition temporaire sur les guitares de Picasso n'était pas là
 


Au final, bof bof donc, je reste sur ma fin, à part eu envie de sourire ou grincer des dents de temps à autre, je n'ai rien ressenti dans ce musée trop immaculé, pas assez d'explication, trop fouilli, trop de gens aussi, trop c'est trop.


Mais bon, je reviendrai me faire une idée, je n'ai peut-être rien compris, heureusement que Braque est là pour nous rappeler que " Il n'est en art qu'une chose qui vaille : celle qu'on ne peut expliquer. "
Ouf, me voilà rassurée!

Friday is the new Saturday

C'est terrible à quel point parler anglais sans cesse peut s'avérer fatigant lorsqu'on on n'a pas l'habitude. Vendredi 19h45, je suis encore au bureau, ma collègue sera en vacances la semaine prochaine et doit finir de me former sur tout ce qui m'attend, youhou ça promet!

En attendant, après une dure semaine de travail, rien de mieux que de rentrer se reposer chez soi sortir prendre l'air et se détendre pardi

Et comme par hasard où est-ce que je finis par me retrouver?!
A  Brooklyn, Williamsburg. Pourtant, je m'étais promis de ne plus y retourner tant que je n'y habitais pas encore, histoire de profiter de Manhattan. Rien à faire, à croire que ce quartier m'a adopté. Mais tout va bien c'est réciproque.

Et pour combler le tout, j'ai réussi à rétablir le déséquilibre new-yorkais à moi toute seule puisque j'ai pu célébrer ce début de week-end non pas avec 4 américaines mais avec 5 joyeux beaux mâles français.
Don't be jalous girls :-)

Le lieu : The Brooklyn Ale House (http://brooklynalehouse.com) un bar de quartier bien typique de Williambsurg très bonne ambiance avec son billard, ses petites tables et sa déco boisées.
Idéal pour passer une soirée tranquille, posée entre amis






Un autochtone nous raconte que c'est son bar préféré surtout le week-end où on peut venir se poser dans cette ambiance bien cosy et déguster des bagels.
D'ailleurs un truc marrant dans les bars ici, c'est qu'on peut apporter son repas et manger tranquillement en commandant un verre!
And last but not least, ce bar diffuse des retransmissions de temps à autres et pas n'importe lesquelles puisque la prochaine me parait alléchante, ça parle de courses, de chevaux, de derby, vivement!

Thursday, February 17, 2011

Les puces de Manhattan

Mystérieux sujet n'est-il pas?
Mais qu'est-ce qu'elle nous a inventé encore cette Archou?

Un petit voyage au coeur du New York populaire, ça vous dit?
Grande fan d'objets d'art et d'antiquité en tout genre, j'avais pour immense plaisir à Paris de faire un tour de temps à autre aux ventes aux enchères à Drouot.

Difficile de trouver un tel lieu à New York, je ne perds pas espoir, cette ville réserve tellement de surprises.
Donc histoire de retrouver un peu cet univers d'objets anciens j'ai décidé d'aller faire un tour du côté de Chelsea où se trouve le Antiques Garage Flea Market.

Avec des images, ça donne ça:








Avec des mots, je dirai qu'on est bien loin de l'ambiance bouillonnante de nos marchés aux puces à la française. Ici, on est plus proche de la petite broquante de quartier qui aurait investi un vieu hangar désaffecté.
Pas de wesh de Clignancourt ou Montreuil donc ni de vendeurs à la sauvette qui veut absolument te refiler son CKOne périmé. Et puis en se balladant, il y a moyen de trouver quelques trucs originaux si vous voulez donner une petite touche cow-boy, boheme, marine, vieille amerique, anglaise ou meme africaine à votre appart.

Ouvert le week-end de 8h à 17h, vous pourrez donc y dénicher tranquillement aussi bien des vêtements, que des livres, disques, peintures, meubles, tapis, verreries, et tout autre objet possible et imaginable.

C'est au 112 W 25th Street & 6th Ave

Il parait qu'il y en a d'autres disséminés par-ci par là, on pourra faire un top 5 quand je les aurai découvert!

"The hump day" ou "Comment j'ai chopé 4 filles ce soir"

Véridique!



Histoire de me détendre après une longue journée de travail, je suis allée faire un tour à une de ces soirées organisées autour de la culture française, quelque chose qui n'est pas à porter de main et qui me manque un peu je dois dire. Et ce soir, l'affiche paraissait pas mal: peintures d'une artiste française vivant à New York, drums que j'ai traduit par batterie ou tambour par un autre artiste frenchy et DJ, le tout à l'empire room, un lounge au pied de l'empire state building. Ma seule crainte, que le lieu soit infesté de français...

Au final:
- le lieu n'en parlons pas : totalement quelconque, limite genre hall d'entree d'un grand hotel
- les peintures :  accrochées au mur par ci par là n'importe comment, pas du tout mise en valeur et à part une sorte de dégueulis rouge avec des taches noires, je ne vois pas trop l'intérêt. Ah si, ça rentre surement dans la catégorie art moderne, merci je passe mon tour
- la musique : mouais entre un mec qui défilait au milieu des gens avec son djembee et le DJ déguisé en Kanye West, j'ai regretté un peu les musiciens du quai du rer B aux halles, tellement meilleurs!


Mais quelle surprise en avançant vers le bar...
Je croise le regard d'une jolie jeune fille seule qui se met à me parler immédiatement.
Je me dis que je dois avoir une bonne tête.
On accroche très vite, on se raconte nos vies, blablabla.Tout en parlant, on décide de faire un tour pour découvrir les lieux et là pouf, pouf, pif, paf, deux autres filles commencent à nous poser une question quelconque et nous voilà reparties de plus belle, on ne se quitte plus. Cinq minutes après débarque une quatrième fille, amie de la première. On passe la soirée à scruter les beaux gosses pour les unes, à s'échanger des plans salsas, sorties, bouquins pour les autres, à se raconter nos vies et surtout gros sujet : à débattre du pourquoi du comment se fait-il que New York puisse regorger d'autant de filles célibataires!

On compte parait-il presque 150 000 femmes célibataires de plus que les hommes à New York.
Et mes nouvelles amies américaines qui ont toutes grandi ici me confirment ce que j'ai pu entendre depuis mon arrivée de la bouche des français : "si tu viens célibataire à New York, n'imagine pas pouvoir trouver l'homme de ta vie, certes ça peut arriver mais c'est New York, faut pas rêver", "ici les hommes sont les rois du pétrole tellement il y a de filles", "c'est la règle du dating, vous allez vous voir un soir, 2 soirs et pouf disparu", "les histoires ne durent jamais, c'est un peu des adolescents à retardement, people want to have fun, they find another girl who seems better and b-bye".

Hahaha, j'en aurais appris des choses en une soirée, en tout cas moi je prends ça comme une preuve que les rencontres ça ne se provoque pas! à New York ou ailleurs, le hasard fait bien les choses, tout peut arriver!

Et donc voilà, je suis rentrée avec 4 numéros ce soir.
De filles certes, mais même si ça ne dure pas mieux vaut des amies américaines jolies, intelligentes et sympatiques que des mecs qui font leur marché :) Que demander de plus!

Bon je vais quand même poursuivre mon enquête sur ce phénomène qui frappe New York, on ne peut pas laisser toutes ces filles comme ça!
Je vais penser à monter une agence de rencontres si ça continue.


Ah oui, et grâce à ma 1ère soirée 100% new yorkaise, j'ai appris un nouveau mot intéressant : the hump day!
Non non aucune référence à la chanson chaudasse de notre amie Fergie, quoique...
Hump (traduction = bosse) designe en fait le difficile cap du milieu de semaine. Si la terre tourne bien rond, le mercredi donc, à mi chemin entre le difficile début de semaine et l'attente inespérée du week-end.

My hump,my hump, my hump! My hump day was great!

Monday, February 14, 2011

2 en 1 : le coiffeur qui fait club

Dans la série tout est possible à New York, n'ayez pas l'air étonné si on vous dit "let's hang out at the barber shop". Pas de panique, personne ne va vous raser ni vous couper les cheveux, cet endroit aussi hors du commun soit-il est bel et bien un coiffeur le jour et abracadabra, poussez la porte de l'arrière boutique : un bar/club la nuit.

Cocktails autour de 10 à 15 dollars, ambiance explosive avec un ratio de 5 filles pour 1 garçon, cet endroit vaut le détour si vous aimez danser collé/serré et que vous n'êtes pas trop bling-bling.


THE BLIND BARBER
339 East 10th Street
New York, NY 10009
(212) 228-2123

http://blindbarber.com/

La légende du hot dog


Il était une fois une saucisse dont le nom proviendrait du latin salsus (sel), en référence aux morceaux de viandes tranchés et salés pour la conservation. 1500 ans avant JC, les Babyloniens et les Chinois mangeaient déjà des saucisses. Homère en fait même mention dans "L’Odyssée".
Depuis la saucisse a voyagé jusqu'en Amérique avec l'immigration des allemands à la fin du XIXème siècle.


La légende raconte qu'un vendeur de saucisses new-yorkais, qui avait l’habitude de servir les saucisses chaudes en donnant à ses clients une paire de gants en plastique pour éviter qu’ils ne se brûlent, manqua un jour de gants et demanda à un boulanger de lui fabriquer rapidement des petits pains blancs sur lesquels il déposa la saucisse. Une autre version relate qu'en 1904, lors d'une foire organisée en Louisiane, un exposant Bavarois, Anton Feuchtwanger, aidé de son beau-frère boulanger, présenta les saucisses chaudes dans un morceau de pain, pour les transporter d'un bout à l'autre de l'exposition, sans se brûler.

Le terme hot dog viendrait du teckel, petit chien allongé importé par les allemands et surnommé saucisse sur pattes. Et le vendeurs ambulants nommés "dog-carts" ont fini par donner ce nom en criant surement quelquechose comme "elles sont chaudes mes saucisses de chiens" soit bien plus classe en anglais : "hot dogs"

La ville où même les égouts ont trop la classe

Non non ce n'est pas une légende, ni un trucage hollywoodien, voilà ce que pourrez voir si vous venez à New York.

Il faut remonter à la fin du XIXème siècle pour en connaitre la raison. La ville de New York a construit en 1888 un réseau sous-terrain pour transporter la vapeur qui servira d'alimentation pour le chauffage. Ce réseau connait un franc succès grâce à son faible coût de production et d'acheminement face au charbon et au bois.
Et donc comme une cocotte minute, lorsque la pression est trop forte ou qu'un conduit se fissure, de la fumée s'échappe et sort par les égouts.
A certains endroits, la pression est tellement forte que l'on trouve installées ces espèces de cheminées qui permettent d'éviter de retrouver des passants bruler au 3ème degré, sympa!

Sunday, February 13, 2011

Calimero's secret

Je crois que tout le monde se pose la question ici quand il voit ça:
Mais pourquoi ils sont pas blancs nos oeufs en France?

 J'ai enfilé mon imper et mes lunettes pour répondre à cette première enquête des plus intrigantes...
Après une série de rebondissements, voici ce que j'ai pu découvrir:

La teinte de la coquille dépend de la race de la poule.
Les oeufs à coquille blanche sont en fait issus de poules depourvues de proporphyrine ,pigment qui donne la couleur brune et qui est secrete par la glande de la coquille situee dans l’uterus de la poule.
Ces poules sont de la race Leghorn et sont dites industrielles, elles sont plus prolifiques donc plus rentables. Tout est question d'économie donc comme d'habitude.
Bon, et de goût aussi puisque les Français aiment les œufs bruns, tandis que les Américains et Anglo-Saxons préfèrent les coquilles blanches.
Ben au final tout le monde est content et on trouve les 2 sortes d'oeufs partout sauf que:
-en Amérique du nord on élève surtout des poules blanches car elles pondent plus.
- en France le consommateur se méfie des œufs blanc et ne les achètent pas visiblement. Donc les producteurs élèvent essentiellement des poules brunes car leurs œufs se vendent mieux.

Et donc pour en revenir au titre, Caliméro est de la famille des Leghorn donc! 
Et ça colle parfaitement, puisqu'il est né en Italie tout comme sa maman la poule Leghorn, si c'est pas beau la vie!

Saturday, February 12, 2011

No junk food

Qui a dit qu'on ne mangeait que des burgers à NY?
Certes, les gens passent leur vie au restaurant, à commander take-away, à grignoter dans la rue,etc.
De toute façon, c'est simple, ça sent la nourriture à tous les coins de rue. C'est l'ile de la tentation de l'estomac.
Si vous êtes déjà gros, ne venez pas ici, c'est mort! A moins de vouloir tester votre résistance, alors là c'est l'endroit idéal!
Ceci dit, rien n'empêche de manger sainement et de préserver cette belle habitude française.
Côté resto, on trouve tout et pour tout types de budgets, aucun probleme.
Le problème se pose quand on veut se faire à manger soi-même, Haha!
Pour l'instant, habitant dans les quartiers chics, je fais mes courses dans l'antre du organic food: WholeFoods.
C'est la grande mode ici, tout ce qui est bio est beau, recherché, apprécié, voire vénéré.
Il suffit de s'y ballader pour voir, les légumes sont chouchoutés, les fruits sont rayonnants, ça sent bon, la musique est très sympa, c'est tout beau tout propre et il y a même du bon pain, du poisson frais, tout ce que vous voudrez, comme son nom l'indique vous le trouverez chez WholeFoods!






Bon, je pense que les prix vont avec, je ne me rends pas bien compte encore.
Mais c'est tellement plaisant de pouvoir bien manger!
Pour les râleurs, oui c'est vrai ça n'atteint pas le niveau de la grande épicerie à Paris,mais presque il manque juste la section international foods (loukoum, épice indienne...) et la vapeur qui sort des bacs à légumes!
Mais je n'ai peut-être pas tout vu.
En tout cas, où que vous alliez, c'est toujours fun de faire un tour au supermarché, aussi instructif qu'un musée!