Tuesday, October 18, 2011

Save the industrial heritage

Un jour un très bon ami m'a dit "J'adore les usines, je trouve que ça a un côté touchant et poétique". Je l'ai regardé avec des grands yeux en me disant qu'il était surement timbré.

Et en fait chaque matin en passant devant l'usine désaffectée Domino's Sugar, je ne peux m'empêcher de repenser à cette phrase et voilà jamais je ne pensais dire ça un jour mais "Moi aussi, j'adore les usines, je trouve que ça a un côté transcendant"


Pendant près de 150 ans, les cargos remplis de canne à sucre débarquaient du monde entier vers ce géant de l'East River fondée par l'American Sugar Refining Company. En 1870, plus de la moitié du sucre consommé aux Etats-Unis était produit ici. On dit même que pendant cette ère post-Civil War, Dominos Sugar fut la plus grande raffinerie du monde avec près d'1,5 millions de kg de sucre produit par an.

Du raffinement au packaging, ce mélange de briques rouges et de pierres, ces cheminées gigantesques ont vu défiler des milliers de travailleurs jusqu'à sa fermeture en 2004 après le licenciement des 200 derniers employés.

Depuis ce témoin impressionnant du passé industriel du waterfront Brooklynien a fait l'objet de plusieurs propositions, on en rêverait presque de pouvoir être architecte. Celle qui a été retenue est la conservation du lieu (ouf j'aurais fait grève sinon!) en alliant la construction de plus de 2000 logements, une esplanade, des commerces by Rafael Viñoly Architects and Beyer Blinder & Belle Architects and Planners.

Par contre, je ne suis pas du tout fan des premiers schémas, j'espère qu'ils vont changer d'avis rapidement, sinon je m'énerve, beurk!


Affaire a suivre donc...

1 comment:

  1. Moi je suis d'accord avec vous, les usines ça fait rêver. D'un point de vue esthétique déjà et aussi d'une point de vue historique et architecturale.

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